Communiqué du Troisième Congrès Des Arméniens Occidentaux

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Le 10 décembre 2011, a eu lieu à Sèvres, en banlieue parisienne, le Troisième Congrès des Arméniens Occidentaux (les 2 premiers ayant eu lieu en 1917 et en 1919 à Erevan). Étaient présents, les représentants des descendants des anciens citoyens arméniens de l’Empire ottoman, y compris des délégués d’associations patriotiques, des États-Unis d’Amérique, de France, d’Angleterre, d’Argentine, d’Autriche, du Canada, de Suisse, de la République d’Arménie et de Russie.

À l’occasion de l’ouverture du Congrès, Partev Barseghyan, prêtre paroissial de Paris, puis le Père Haroutioun Bezdikian, de la Congrégation Mekhitariste, ainsi que M. Achot Alexanian, substitut de l’ambassadeur de la Rép. d’Arménie en France, ont souhaité la bienvenue.

Congrès a fondé l’association à but non lucratif « Congrès National des Arméniens Occidentaux », il a approuvé les statuts, élu son Président, le Docteur Souren Seraydarian, ses vices présidents, M. Karen Mikaelian, Mme Sona Yacoubian et le Général Norad Ter-Grigoriantz ; 24 membres du « Conseil National » ont été élus et le Congrès a défini le programme des activités de l’organisation pour 2012-2013. (Les décisions ont été votées à l’unanimité par les 82 participants).

Le but prioritaire du « Congrès National des Arméniens Occidentaux » est de préparer des projets qui permettront de défendre les droits et les intérêts des Arméniens Occidentaux, qui furent spoliés, non seulement du fait que les réformes prévues ne furent jamais appliquées, mais surtout à cause des conséquences du premier Génocide des temps modernes perpétré par les autorités turques durant la 1ère Guerre mondiale. Le Génocide a fait 1.500.000 victimes et des centaines de milliers d’Arméniens survivants furent contraints de quitter leur pays multimillénaires.

Même après le Génocide, il fut encore possible de rendre justice. Le tribunal de Constantinople condamna à mort, en 1919 par contumace, les principaux organisateurs du Génocide, et le traité de Sèvres du 10 août 1920, signé (non ratifié) par les grandes puissances et la Turquie, a reconnu l’indépendance de l’Arménie en y incorporant les provinces de Van, de Bitlis, d’Erzeroum et de Trébizonde. 

Un ordre nouveau s’est établi depuis la fin de la guerre froide, l’Arménie a recouvré son indépendance, l’Artsakh sa liberté. De nouvelles possibilités s’offrent aux Arméniens pour œuvrer et résoudre leur juste Cause restée en attente.

De ce fait, le « Congrès National des Arméniens Occidentaux » prévoit de :

  • Faire en sorte d’obtenir la reconnaissance nationale et internationale en tant qu’organe représentatif, y compris en œuvrant pour se faisant inscrire dans le conseil économique et social de l’ONU.
  • Contribuer et participer avec les instances derecherches et universitaires qui s’intéressent au génocide et à ses conséquences.
  • OEuvrer pour la sauvegarde de la civilisation et la culture arménienne ainsi que pour la conservation et la restauration des monuments architecturaux.
  • Étudier et évaluer les dommages collectifs et privés subits par le peuple arménien depuis 1915. Ceci permettra d’organiser et de mobiliser des juristes internationaux, de présenter une requête à des tribunaux nationaux et internationaux.
  • Fonder et développer démocratiquement des branches dans les communautés arméniennes, en tenant compte des spécificités de chacune.
  • Faire en sorte, durant l’activité du CNAO, de collaborer avec les autorités de la République d’Arménie, en partageant les tâches. Cette collaboration sera bénéfique au peuple arménien dans son ensemble et contribuera au règlement de la Question (Cause) Arménienne, non résolue à ce jour.

 

 

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